Catégories socioprofessionnelles des chasseurs du Doubs Le département du Doubs compte 7 300 chasseresses et chasseurs. Le chasseur est traditionnellement identifié au monde agricole et à la propriété terrienne. Une enquête a démontré que la réalité est assez différente puisque les ouvriers et les retraités constituent les deux groupes prépondérants parmi les chasseurs du Doubs. Ce sont donc des catégories aux revenus moyens ou modestes qui représentent la plus grande proportion des chasseurs du département. La part des agriculteurs est faible (10%). Ces derniers sont moins représentés que les employés, commerçants et artisans. Les Chasseresses Même si elles ne représentent pas la majorité, on constate un nouvel engouement des femmes pour la pratique de la chasse. On ne trouvait que 1,5 % de femmes parmi les chasseurs en 1987. Aujourd’hui, cet état de fait est en train de changer doucement, car environ 300 femmes (4,5 %) chassent dans le Doubs et le nombre de candidates féminines à l’examen du permis de chasser avoisine désormais 15 à 20 % de l’effectif total. Par ailleurs, le Conseil d’Administration fédéral compte 2 femmes élues par les chasseurs du Doubs. L’âge des chasseurs du Doubs La classe d’âge la plus représentée est celle des 46-65 ans (43 %) tandis que les jeunes chasseurs âgés de 16 à 25 ans constituent un groupe assez réduit (9 %). L’âge moyen du chasseur du Doubs est de 51 ans. La tendance nationale met également en exergue un vieillissement notable des chasseurs. Cependant, la chute du nombre de chasseurs n’est pas si importante que prévu (1 à 2 % par an). De nouveaux adeptes, non issus de familles de chasseurs et de plus en plus urbains s’intéressent dorénavant à la chasse. Gustave Courbet et Louis Pergaud, deux chasseurs emblématiques du Doubs Louis PERGAUD : celui qui obtint le prix Goncourt en 1910 est un chasseur passionné et aguerri. Publié en 1912, le « Roman de Miraut » reste un livre incontournable pour tous les chasseurs. Gustave COURBET : ce peintre a aimé la chasse, on en retrouve la preuve dans ses œuvres. Il abandonnait d’ailleurs volontiers son pinceau pour son fusil de chasse.