Parmi toutes les espèces de gibier, le sanglier est sans aucun doute le plus populaire. Dans le Doubs, les niveaux de populations sont assez hétérogènes suivant les secteurs. Les sangliers sont les plus nombreux en zones périurbaines et dans les zones de cultures de plaine (type maïs et blé) mais relativement peu nombreux en montagne. Espèce nocturne, il passe habituellement le jour dans une “bauge“, gîte aménagé au sol à l’abri des regards. DÉNOMINATIONS : Mâle : Le ragot. Les vieux mâles deviennent solitaires. Femelle : La laie forme une compagnie avec ses jeunes Jeune : Le marcassin (de 0 à 6 mois), il porte pendant 4 mois un pelage rayé. La bête rousse (de 6 à 12 mois). La bête de compagnie (de 1 à 2 ans). POIDS : Mâle : 80 à 200 kg – Femelle : 60 à 120 kg. CRI : On dit qu’il grommelle ou qu’il nasille. REPRODUCTION : Rut d’octobre à janvier. La gestation dure 3 mois, 3 semaines, 3 jours. La laie met bas dans “un chaudron“, une excavation plus ou moins aménagée dans la végétation basse, de 2 à 10 marcassins aux yeux ouverts. NOURRITURE : Le sanglier est omnivore et opportuniste. C’est un fouisseur qui consomme de très nombreuses parties d’un grand nombre de végétaux (tubercules, rhizomes, fruits dont les glands, les châtaignes et les faines, des céréales (maïs, blé…), des champignons et de nombreux animaux (vers, mollusques, insectes et leurs larves, campagnols, oiseaux) morts ou vivants. GESTION : Une gestion du sanglier existe. Les chasseurs d’un même secteur se réunissent pour décider ensemble du nombre de sangliers qu’il est possible de tirer en fonction des dégâts observés localement et de l’état des populations. CHASSE : La battue en forêt avec des chiens courants est le principal mode de chasse du sanglier dans le Doubs. Il se chasse aussi l’été à l’affût afin de prévenir les dégâts qu’il pourrait occasionner aux cultures dans les zones sensibles. « Lors des années à faible présence de fruits forestiers, les sangliers se rabattent souvent dans les cultures ou prairies pour se nourrir ».